- fibrillation
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• 1907; de fibrille♦ Méd. Contractions rapides et désordonnées des fibres musculaires, spécialt de celles du muscle cardiaque.fibrillationn. f. MED Fibrillation cardiaque: trémulation désordonnée des fibres musculaires cardiaques, avec paralysie des cavités intéressées. (La fibrillation auriculaire, la plus fréquente, est curable. La fibrillation ventriculaire, si elle n'est pas réduite, provoque la mort en quelques minutes.)⇒FIBRILLATION, subst. fém.PHYSIO-PATHOL. Mouvement anormal et inefficace de fibres musculaires isolées. Le muscle ne se contracte pas en masse, mais fibrille par fibrille. On dit qu'il y a fibrillation (POLICARD, Histol. physiol., 1922, p. 359). On observe des signes de paralysie de la langue, parfois avec atrophie et fibrillation (May ds Nouv. Traité Méd., fasc. 4, 1925, p. 52). La (...) maladie de Charcot (...) est caractérisée par l'existence d'une paraplégie spasmodique assez discrète associée à (...) des fibrillations musculaires (QUILLET Méd. 1965, p. 330).— Spéc., CARDIOLOGIE. Contraction, trémulation rapide et anarchique du ventricule ou de l'oreillette. Synon. arythmie; anton. défibrillation. De nombreuses expériences (...) ont montré que la quinine et surtout la quinidine sont capables d'empêcher la nicotine de produire la fibrillation des oreillettes (Roger ds Nouv. Traité Méd., fasc. 6, 1925, p. 14).Prononc. :[
]. [l] ds Lar. Lang. fr.; [l] ou [ll] ds Pt ROB. Cf. fibrille. Étymol. et Hist. 1907 (Lar. 20e). Dér. irrégulier de fibrille; suff. -(a)tion.
fibrillation [fibʀijɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1907; de fibrille.❖♦ Méd. Contractions rapides et désordonnées des fibres musculaires, et, spécialt, de celles du muscle cardiaque. || Fibrillation des oreillettes, ou fibrillation auriculaire, provoquant l'arythmie complète. || La fibrillation ventriculaire peut entraîner rapidement la mort. || Fibrillation au cours d'une opération du cœur, qu'on fait cesser en défibrillant le cœur.❖CONTR. Défibrillation.
Encyclopédie Universelle. 2012.